1. |
Kali Yuga
03:34
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T'es belle dans ta robe, mon regard plonge
Je mange mes doigts pour apaiser mes songes
Le miel sur tes lèvres efface le fiel sur les miennes
C'est déjà de trop, je n'pense qu'à toi
Tu vas, je viens, tu viens, je vais
Le miel sur tes lèvres efface le fiel sur les miennes
Dis moi les pire choses, ça n'change pas mon désir
On n'pense qu'à l'autre, quelques regards nous trahissent
La frustration rend tout ça interminable
Je reste, je bois, je rêve, je crois
Ma soif inassouvie, je n'suis jamais comblé
Mais je suis addict
Ya tout un tas d'choses que je n'comprends pas
Rien ne rassasie, jamais réellement
Parait que j'suis libre
Libre de plaire aux filles qui m'blessaient ya 5 ans
Le miel sur tes lèvres efface le fiel sur les miennes
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2. |
Souffle
03:57
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Je pose mon verre, j'essaie d'apprécier l'moment
J'le dis tous les dimanches mais là j'arrête vraiment
J'veux qu'ma vie soit grande, pas seulement sous calmants
J'aimerais prendre un peu d'avance
Aimer chaque instant, et n'plus attendre le soir
Ensommeillé, le vrai parait illusoire
J'me lève pas souvent chez moi, ça charme mais ça fait mal
Mal de crâne, est-ce mon chat sous les draps ?
Difficile de revoir défiler toute la soirée
Retour à 6h du mat', je me souviens pas
C'est une manière de prendre le large
Comme tous mes potes, je roule à l'éthanol
J'ai une nature addictive et excessive
Mais parents me trouvent raisonnable en repas d'famille
C'est vrai, je n'bois jamais à la sortie du lit
Je sens qu'une âme brûle au fond de moi
Y faire attention, s'rait une oblation
Que la flamme s'éteigne à la tombée d'la nuit
Ma part accomplie pour ce bel équilibre
Adieu la culpabilité
Je sais que j'fais de mon mieux
Mâyâ voile toujours le Soi
Mais Maïa veille sur mon esprit
Pour atteindre la source, j'irai au fond du puits
Club des 27 ? Non ataraxie !
Je préfère alléger ma vie
Accepter d'rev'nir, p't'êt' dans d'autres galaxies
Je n'sors pas pour mes potes, j'sors pour l'ivresse
Je parle à cette fille et puis j'oublie c'qu'elle disait
Après, j'boirai l'eau du fleuve pour renaitre
Comme tous mes potes, je roule à l'éthanol
J'ai une nature addictive et excessive
Mais parents me trouvent raisonnable en repas d'famille
C'est vrai, je n'bois jamais à la sortie du lit
Je sens qu'une âme brûle au fond de moi
Y faire attention, s'rait une oblation
Que la flamme s'éteigne à la tombée d'la nuit
Ma part accomplie pour ce bel équilibre
On nous serine, on nous affaiblit
Fragiles, à cause d'idéologies
On est tous mélancoliques
Ils n’ont plus qu’à sortir les cibles
J'ai b'soin d'ma meuf pour n'pas boire la tasse
C'est utile des gars si peu stables
Substituons le Dharma à ce chaos
Comme Narcisse, regardons dans l'eau
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3. |
Métanoïa
04:07
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Le bar se dérobe sous mes pas
Je vois ces choses qui n'expirent pas
C'n'est pas l'alcool, c'est véritable
J'ai envie de suivre leurs traces
Même si l'on tombe depuis longtemps
J'irai à contre sens
Épuisé, est le Temps
Souillés, les derniers instants
Quand tout est sale
La pluie nous lave
C'est un autre âge
Tout tourne et se dégrade
Mais le moyeu reste stable
Derrière l'brouillard
Il se prépare
Le nouvel âge
On parle vite fait, sa clope me gêne
Avec elle, j'bois trop de bière
J'lui dis que je vais reprendre un verre
C'est bizarre, j'veux rentrer
De l'or après l'entropie
Les impies seront mystiques
Si des souvenirs sont indélébiles
Sans la nuit, rien ne brille
Épuisé, est le Temps
Souillés, les derniers instants
Quand tout est sale
La pluie nous lave
C'est un autre âge
Tout tourne et se dégrade
Mais le moyeu reste stable
Derrière l'brouillard
Il se prépare
Le nouvel âge
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4. |
Renaissance
03:05
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Une chope, pas b'soin d'anxiolytiques
Suivre des filles névrosées quand on l'est aussi
Jamais cru qu'ça m'aid'rait, mais c'est un cercle vicieux
Plus je m'autodétruis, plus ça m'en donne envie
Timide, pas d'identité comme les fils des gens qui n'sont rien
Les démons sont calcaire
Grandir fut un calvaire
J'ai p't'êt' choisi d'être c'que j’suis
Je choisis bien c'que j'vais dev'nir
J’aimerais la rejoindre, pourtant je pars
Dans le rétro, j'aimerais la voir
Je tourne la clé dans le neiman
C'n'est pas un film, donc je démarre
Quelles pensées y a-t-il derrière tout ça ?
Qu'est-ce qui aimante nos deux âmes ?
Reste-t-il quelque chose qui me hante ?
L'errance me file la boule au ventre
J'ai p't'êt' choisi d'être c'que j’suis
Je choisis bien c'que j'vais dev'nir
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5. |
Le Chant du Bienheureux
00:57
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6. |
L'Un
04:08
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_ Comment font-ils
Pour ne pas être sceptiques ?
Ils trouvent une cible
Ils visent sans s'arrêter
Nous, on sent trop de choses
Les hypersensibles
Trop d'informations sans filtre
Tant, qu'on implose...
_ Marche vers ces mantras
Écrase tes vāsanā
L'arbre se fond dans la masse
Il n'est qu'un reflet de toi
_ Comment font-ils
Pour ne pas être sceptiques ?
Tout est synthétique
Même le mode réflexif
Que de désirs
Qui sèment la disharmonie
Le Malin prend des formes exquises
Ils le suivent sans l'réaliser…
Au temps où nos corps n’étaient pas devenus matière
Nos chemins étaient jalonnés de sacré
Puis l’on vit émerger dans le plus grand des mystères
Leurs formes les plus grossières, que l’on monnaie
Plus de pensées globales
Les nouveaux prêches sont peu viables
Qui les lit, sans bases
Va à la lobotomie.
J'aperçois un arbre magnifique
Je suis sur le point de savoir qui je suis
_ Trouve ta place
Loin du matraquage
Quand l’on retrouve la voie
Plus de Kali Yuga
Retrouve l'Unité
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