1. |
Oddiyana
03:57
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Les fleurs d'automne ne sont pas si mal même le matin quand je suis sobre.
Les fleurs d'automne caressent mon torse,
À l'aube, en fin d'soirée, dans les ruelles,
Mais je n'serai pas là pour les noces de chêne.
Tu veux que je t'idolâtre, j'veux croire en la vie saine.
Les fleurs d'automne cherchent des biens éternels,
Des choses auxquelles je ne crois pas vraiment.
Plus je les suis et plus je suis ébloui,
Plus je suis ébloui, plus elles disparaissent.
Elles sont de celles qui veulent se retourner,
Mais qui n'se retournent pas. Non..
J'effleure l'automne du bout des doigts, en sachant qu'un jour, ouais, il sera là.
Le chemin est long comme en Oddiyana, pourtant, je sens qu'un jour, il sera là.
Quelque chose cloche dans leurs propos,
Je ne sais pas quel chemin il faut prendre.
Plus je les suis et plus je suis écoeuré,
Plus je suis écoeuré, plus je reste silencieux.
C'est à elles que je voulais ressembler
Mais je n'leur ressemblerai pas.
J'effleure l'automne du bout des doigts, en sachant qu'un jour, ouais, il sera là.
Le chemin est long comme en Oddiyana, pourtant, je sens qu'un jour, il sera là
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2. |
Longs messages
04:54
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Longs messages, longs messages, longs messages
Le soleil s'est éteint,
M'laisse à la lueur d'une nuit en ville
J'sais plus où j'habite,
Mes mégots me guident
Ma clope se consume
Comme notre relation malsaine,
Je n'cherche plus rien,
La rage me ronge et j'erre
Reste de concubinage, je survis au passé
Tout est terminé, je range ce trousseau de clé
Longs messages, longs messages
Longs messages plein de pitié,
Si seulement, je pensais à toi
Mais non, le vent tourne et loin de toi
Se réalise, celui en qui l'on ne croyait pas.
Longs messages, longs messages, longs messages
Se réveiller près de toi a comme un goût amer,
Je veux juste ma cigarette, comme elle, fendre l'air
Comment les paradis se transforment-ils en enfers ?
Nous reste t-il encore de ces belles journées d'hiver ?
Laisse moi m'envoler avec la fumée d'cigarette
Laisse moi m'envoler avec la fumée de mes cigarettes BIS
Il n'y a plus rien à faire
Longs messages plein de pitié,
Si seulement, je pensais à toi
Mais non, le vent tourne et loin de toi
Se réalise, celui en qui l'on ne croyait pas.
Le réveil avec toi me laisse un goût amer,
J'veux juste ma cigarette, comme elle, fendre l'air
Comment les paradis se transforment-ils en enfers ?
Nous reste t-il de ces belles journées d'hiver ?
Laisse moi m'envoler avec la fumée de mes cigarettes BIS
Laisse moi m'envoler
Il n'y a plus rien à faire
Longs messages, longs messages, longs messages
Longs messages, longs messages, longs messages
Longs messages, longs messages, longs messages
Longs messages, longs messages, longs messages
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3. |
Robe à motifs
02:59
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Ma vie dit que je ne vis qu'pour moi
Et je n'sais pas quoi dire,
C'est merveilleux, j'en tire encore profit.
Court, elle court dans une robe à motifs,
Dans une robe à motifs,
Elle est comme dans mes rêves,
Quand elle sombre je sombre avec elle,
Je sombre avec elle.
Belle, belle, elle est belle, elle sait, sait que je n'suis pas matelassé,
Laisse moi exister, elle guide chacun de mes pas.
Elle navigue, elle navigue comme la déesse d'Oddyiana.
Elle flâne sur les remparts,
Elle me sauvera pas.
Ma vie dit que je ne vis qu'pour moi
Et je n'sais pas quoi dire,
C'est merveilleux, j'en tire encore profit.
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4. |
Congé au vent
04:07
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Elle me dit, elle me dit, que je suis beau
Et moi j'y crois, j'me sens comme un enfant
Elle me dit, elle me dit, elle me dit que je suis beau
Et moi j'y crois, j'me sens comme un enfant
Elle est prête à tout à moi,
On regrette c'qu'on a perdu,
On veut plus c'qu'on a déjà,
Je n'saurai rêver mieux
Mais l'ennui me pousse au bar.
Elle me regarde, elle me regarde comme si j'étais un ange,
Et moi je n'dis rien, il n'y a pas d'mots pour c'que je pense
De ces instants, il n'y en a pas tant,
Il serait sacrilège de lui adresser la parole, alors je me tais
Et la nuit tombe sur les clochers,
Pour ignorer nos amours folles
Et la nuit passe, elle regarde,
Passer nos rêves,
Danser nos ombres
Elle me regarde, elle me regarde comme si j'étais un ange,
Et moi je n'dis rien, il n'y a pas d'mots pour c'que je pense
De ces instants, il n'y en a pas tant,
Il serait sacrilège de lui adresser la parole, alors je me tais
Elle me regarde, elle me regarde comme si j'étais un ange,
Et moi je n'dis rien, il n'y a pas d'mots pour c'que je pense
De ces instants, il n'y en a pas tant,
Il serait sacrilège de lui adresser la parole, alors je me tais
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5. |
Solitude
04:21
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Solitude, solitude
Avec toi, je me lasse et j'finis au bar,
Sans toi, j'me renferme et jdeviens taré,
Au moins j'ai des histoires à gratter avec toi.
Pourquoi on s'fait du mal ?
Est ce que les fleurs fânent ?
Suis-je mal accompagné ?
Dans la paranoia ?
J'veux être seul, seul.
Solitude, solitude
Solitude, solitude
J'ai du temps à tuer,
Longues journées avec toi,
J'ai peur de ce vertige mais sans hypocrisie,
J'y reviens toujours, je n'joue pas à c'jeu avec toi.
Avec toi, je me vois tel que je veux être,
Sans toi, j'doute à l'excès et n'trouve aucun remède
C'est pour ça qu'je n'cesse de r'tourner avec toi.
J'n'ai pas confiance en moi.
L'excès n'est pas un remède,
Et toi tu le sais, j'remercie ces mystères.
Tout n'est pas mauvais, j'me sens plutôt bien,
J'mène la vie saine avec toi.
Solitude, solitude
Solitude, solitude
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